Reuseat

Catégories
L'actu Reus'eat

Qu’est ce qui se cache derrière tout ces termes de bio ?

Temps de lecture : 6 min

Le terme de biologique a envahi notre société ces dernières années. Les Français consomment de plus en plus de produits biologiques et cette appellation est de plus en plus présente dans les rayons de nos magasins. Mais qu’est-ce que cela veut-il vraiment dire ?

 » Un produit est considéré comme bio, uniquement s’il est un produit agricole ou une denrée alimentaire issue de l’agriculture biologique, c’est-à-dire sans utilisation de produits chimiques, d’OGM et dans le respect du bien-être animal. « 

Cependant les produits non alimentaires peuvent aussi obtenir la mention « biologique » si une partie de leurs composants agricoles sont issus de l’agriculture biologique. Un exemple très courant : « t-shirt fabriqué à partir de coton biologique ».

La principale différence est que les certifications sur les produits non alimentaires sont attribuées par des référentiels privés ou associatifs.

Ainsi, en respectant un cahier des charges propre à leur secteur, des entreprises peuvent obtenir une certification biologique même si leurs produits ne sont pas alimentaires. Dans ce cas-là, d’autres termes existent et comportent aussi la mention bio et cette distinction n’est pas toujours très claire… On s’est penché sur le sujet afin de vous expliquer un peu plus les mentions biologiques qui concernent notamment nos couverts.

BIODÉGRADABLE

Biodégradable, adjectif : se dit des produits industriels et des déchets qu’une action bactérienne, naturelle ou induite, décompose assez rapidement et les fait disparaître de l’environnement en les convertissant en molécules simples utilisables par les plantes (source : Larousse).

Concrètement un produit est dit biodégradable si, après usage, il se décompose rapidement et est utilisé comme ressource par les sols. Par exemple, une feuille morte est biodégradable à 100% en quelques semaines. Une bouteille en plastique va mettre environ 450 ans pour se décomposer tout en laissant derrière elle des micro-particules de plastique, non utilisées comme ressource par la sols, et elles vont donc polluer les sols. 

Les couverts Reus’eat sont fabriqués à partir de drêche de bière, le déchet généré après brassage et provenant de l’orge. Nos produits sont complètement biodégradables car ils se décomposent naturellement sous l’action des bactéries et ne laissent aucune trace de micro-particules. Ils ne contiennent ni plastique pétro-sourcé ni plastique végétal.

BIOSOURCÉS

Biosourcés : Les matériaux biosourcés sont issus de la matière organique renouvelable (biomasse), d’origine végétale ou animale selon le site du Ministère de la Transition Ecologique. 

Ils peuvent être utilisés comme matière première dans des produits de construction et de décoration, de mobilier fixe, comme matériau de construction dans un bâtiment …

Dans notre cas, la drêche qui est notre matière première, est une matière biosourcée car générée par la cuisson de l’orge, donc d’origine végétale. Nos couverts sont donc biosourcés et biodégradables, puisque une fois décomposée, la drêche peut être utilisée par les sols comme ressource.

Le seul hic c’est que selon la législation européenne, une entreprise peut indiquer que son produit est biosourcé dès qu’il contient au moins 1% de matière organique renouvelable, soit très (très) peu…

Notre matière biosourcée est la drêche de bière ! Elle est d’origine végétale.

BIOSOURCÉS

Les couverts Reus’eat ne contiennent pas de bioplastiques. On tenait à vous donner plus d’explication sur cette matière tendance, qui n’est pas aussi cool qu’elle en a l’air.

Bioplastique, déjà avant de commencer, précisons qu’il porte mal son nom, car il peut être composé de pétrole, il n’est pas forcément biodégradable ! On vous voit déjà frémir d’horreur. Un bioplastique doit être fabriqué à partir de biomasse : sous-produits agricoles, traitement du bois, algues…

Ce terme de “bioplastiques” est utilisé pour désigner deux réalités : d’une part des plastiques biodégradables et d’autres part des plastiques conçus à partir de matières premières biologiques ou renouvelables. Ceux-ci peuvent être biodégradables ou non.

Le bioplastique peut représenter une véritable alternative écologique sous plusieurs conditions :

  • ne pas être fabriqué à partir de pétrole
  • ne pas être fabriqué à partir d’OGM
  • être composté en fin de vie : si vous le jeter dans les ordures ménagères il aura le même impact que le plastique traditionnel.

Parmi les matières premières les plus utilisées dans le cadre de plastiques biodégradables, on retrouve les champignons, les algues et les bactéries…

Ce que l'on retient :

  • Un produit est dit biologique s’il est issu de l’agriculture biologique, qu’il soit agricole ou alimentaire.
  • Un produit est dit biodégradable s’il se décompose naturellement sous l’action des bactéries dans différents milieux (les sols, l’eau douce ou l’eau salée).
  • Un produit est dit biosourcé s’il est issu de matières organiques renouvelables, végétales ou animales (exemple : le PLA est fabriqué à partir d’amidon de maïs).
  • Les bioplastiques ne sont pas forcément biologiques, ni même biodégradables. 

Vous voilà prêts à parler autour de vous de ces termes de BIO ! On espère que cet article vous aura plu.

On se dit à dans deux semaines pour un nouveau sujet.

Bonne semaine à tous sauf aux bioplastiques non biodégradables !

Reus’eat.

Reus’eat

Catégories
L'actu Reus'eat

L’économie circulaire

Temps de lecture : 6 minutes 

Qu'est-ce que l'économie circulaire ?

C’est vrai que l’économie circulaire est un concept qui peut sembler un peu complexe mais en réalité il s’agit simplement d’un mode de vie que l’on a oublié.

Les sociétés des pays dits “développés” suivent un modèle qui consiste à produire puis à jeter. Mais ce mode de fonctionnement ne permet plus d’appréhender un futur raisonnable. On tente alors de changer en profondeur les habitudes en s’axant sur une absence de gaspillage, une augmentation de l’intensité de l’utilisation des ressources tout en diminuant les impacts environnementaux.

Selon l’ADEME, l’économie circulaire peut se définir comme un système économique d’échange et de production qui, à tous les stades du cycle de vie des produits (biens et services), vise à augmenter l’efficacité de l’utilisation des ressources et à diminuer l’impact sur l’environnement tout en développant le bien-être des individus.

Vous commencez à le voir le cercle ?

On ajoute un petit exemple pour le plaisir ! Prenons une pomme : si on joue la carte de l’économie circulaire à fond, on va alors réutiliser la peau de la pomme pour en faire des chips, on va manger la chair et récupérer les pépins pour les planter, puis composter le cœur. Et voilà, on a jeté 0%.

Et pour les produits qui ne sont pas des pommes ?

Pour les produits qui ont été créés naturellement, c’est à dire par Madame la Terre, il n’y a pas de déchets. Tout peut être réutilisé : fruits, végétaux, céréales, excréments… Pour le reste, il faut entrer dans le détail.

Pour les bâtiments et les produits manufacturés, la boucle repose sur le principe de l’éco-conception. Elle consiste à prévoir, dès la fabrication des produits, la possibilité de les réparer et/ou de réutiliser les matériaux qui les composent.

L’économie circulaire comprend trois champs :

1. La production et l’offre de biens et de services

Cela comprend un approvisionnement durable, soit l’extraction/exploitation des ressources visant une exploitation efficace des ressources, en limitant l’impact sur l’environnement et notamment dans l’exploitation des matières énergétiques, minérales, agricoles ou forestières.

L’éco-conception qui vise, dès la conception d’un procédé, d’un bien ou d’un service, à prendre en compte l’ensemble du cycle de vie de celui-ci en minimisant les impacts environnementaux.

L’écologie industrielle, dénommée aussi symbiose industrielle, est un mode d’organisation inter-entreprise qui se fait par des échanges de flux ou une mutualisation de besoins. On va alors optimiser les ressources sur un territoire au niveau des ressources, des équipements ou des expertises.

L’économie de la fonctionnalité privilégie l’usage plutôt que la vente d’un produit. L’offre s’adapte aux besoins des clients. Voici un exemple : Michelin, entreprise française de pneumatique, ne commercialise plus des pneus en tant que produit, mais en kilomètres pendant lequel le pneu serait mis à disposition. L’objectif est de maintenir la performance des pneus en assurant à ses clients de les gonfler, les changer, les réparer…

2. La consommation du consommateur (économique ou citoyen

La notion de consommation responsable conduit l’acheteur, qu’il soit acteur économique (privé ou public) ou citoyen consommateur, à faire son choix en prenant en compte les impacts environnementaux d’un produit ou d’un service, à toutes les étapes de son cycle de vie.

Le consommateur doit également prendre en compte l’allongement de la durée d’usage du produit ou service. Il peut avoir recours

  1. à la réparation,

  2. à la revente ou don d’occasion,

  3. à l’achat d’occasion dans le cadre du réemploi ou de la réutilisation.

3. La gestion des déchets avec le recours prioritaire au recyclage qui permet de boucler la boucle.

Cet axe-ci concerne principalement le recyclage. On va alors récupérer les matières premières issues des déchets pour les remployer autrement et réduire ainsi le gaspillage.

En France, le taux de valorisation des déchets ménagers est passé de 39% en 2014 à 72% en 2021. Le recyclage est essentiel, car il permet de diminuer l’utilisation de matières premières, mais aussi d’économiser entre 60% et 97% d’énergie par rapport à une matière fabriquée avec des ressources non issues du recyclage. En 2021, 3,3 millions de tonnes de déchets ménagers ont été recyclés, soit 139 000 tonnes supplémentaires par rapport à 2020.

Ce que l’on retient ?

  • L’économie circulaire s’applique à tous les stades du cycle de vie du produit et vise à augmenter l’efficacité de l’utilisation des ressources tout en diminuant l’impact de celui-ci sur l’environnement.
  • Les fabricants et industriels doivent être impliqués dans ce processus en mettant en place l’éco-conception, l’écologie industrielle et/ou l’économie de la fonctionnalité.
  • Nous sommes tous et toutes actrices et acteurs de notre consommation !
  • La revalorisation des déchets ménagers est passé de 39% en 2014 à 72% en 2021 en France.

On espère que cet article vous aura éclairé sur l’économie circulaire. On vous conseille aussi cette vidéo qui résume très bien ce que nous venons de dire.

On vous souhaite une bonne semaine à tous, et surtout à Michelin qui adapte positivement son économie !

On se dit à dans deux semaines.

Reus’eat

Catégories
L'actu Reus'eat

Les centres de tri Élise

Temps de lecture : 3 min

Parler de recyclage c’est bien, aller observer la réalité c’est encore mieux.

Pour en apprendre davantage sur le tri des déchets, on est allé visiter le centre de tri Élise de Lyon. On a découvert les valeurs et le fonctionnement de cette société, experte dans l’univers du déchet.

Mais c’est qui cette Élise ?

Fondée en 1997, la société Élise a pour vocation d’assurer la collecte et le recyclage des papiers de bureaux. En plus d’un engagement pour l’environnement, ils ont souhaité dès le début s’inscrire dans une logique sociale. Mettre l’humain au cœur de l’activité en proposant des emplois à des personnes en difficulté d’insertion notamment pour des personnes en situation de handicap.

Les centres de tri Élise sont spécialisés dans la collecte et le recyclage de déchets de bureau incluant papiers, canettes, gobelets carton et plastique, verre… et pleins d’autres déchets quotidiens mais également des cartouches d’encres et des appareils électroniques.

Des entreprises de toutes les tailles et tous les horizons peuvent faire appel aux services d’Élise : grands groupes, PME, TPE et associations.

Son fonctionnement ? Les professionnels choisissent la récurrence de collecte en fonction de leurs besoins. Cela peut être une fois par semaine, mensuellement, trimestriellement ou même lors d’un événement particulier comme le désarchivage par exemple. Des formateurs se déplacent pour former les employés de l’entreprise au recyclage et ses spécificités. Des collecteurs sont ensuite mis à disposition dans l’entreprise et la collecte peut être mise en œuvre.

centre de tri et recyclage élise à lyon

Chaque trimestre, des bilans environnementaux avec le poids des déchets collectés sont envoyés aux partenaires. Élise précise aussi le nombre d’heures de travail engendré par la production de déchets et l’argent économisé. Parfois les bacs sont mal triés. Dans ce cas-là, une pénalité de 20 euros est facturée à l’entreprise. Plus que l’aspect purement financier, cette pénalité a pour objectif d’encourager les employés à véritablement trier. Et si cela se reproduit, les formateurs reviennent dans l’entreprise pour réexpliquer les consignes.

Les déchets, ça créé des emplois ?

Eh oui l’amigo ! Car il en faut du monde pour gérer les quelques 350 kilos d’ordures ménagères produites par français et par an (source: Cniid, les déchets en quelques chiffres).

Pour Élise, le choix a été de mettre en avant des personnes en difficulté d’insertion notamment des personnes en situation de handicap. Le centre de tri de Lyon emploie 60 personnes : 20 dans les bureaux et 40 sur le terrain (environ 30 collecteurs et 10 dans l’atelier).

Dans la même dynamique, Élise s’associe avec des filières uniquement françaises ou européennes pour la revalorisation des déchets collectés afin d’éviter que ces mêmes déchets finissent à l’autre bout du monde sans être pris en compte.

Et vous avez appris quoi par exemple ?

Un tas de trucs !

Saviez-vous que le papier de couleur n’est pas recyclable ? Une fois la collecte effectuée, les ouvriers trient le papier en trois catégories :

  • le carton d’un côté,
  • le papier noir et blanc d’un autre,
  • et enfin le papier couleur

Le papier couleur part dans une filière différente de celle du papier noir et blanc. Il est souvent utilisé pour la fabrication de papier toilette.

Ensuite, les canettes ne sont pas toutes fabriquées de la même matière. Certaines sont en aluminium, tandis que les autres sont en métal. Elles sont triées à l’aide de séparateurs magnétiques. Les canettes en métal sont aimantées, alors que l’aluminium ne l’est pas.

Plusieurs déchets n’ont pas de filière de recyclage. C’est le cas des gobelets en carton comportant une fine pellicule de plastique à l’intérieur. On a l’impression que ces gobelets sont une alternative à ceux en plastique, mais ils ne peuvent pas être recyclés comme du carton classique à cause de cette couche de plastique. Il s’avère qu’ils sont incinérés.

Même constat du côté des couverts en bois. Présentés comme une option plus respectueuse de l’environnement, les couverts en bois font en réalité presque autant de ravage que ceux en plastique. Ils sont généralement importés de Chine, nécessitent de couper des arbres pour leur fabrication et finissent incinérés, car il n’existe pas de filière de revalorisation adaptée aux couverts en bois.

Pour le problème des masques jetables, Élise a trouvé une solution ! Une filière française les récupère pour les broyer, les transformer et les utiliser comme isolant dans le bâtiment.

Et puisque chez Élise, ils ne font pas les choses à moitié, ils recyclent même leurs sacs de collecte.

Ce que l’on retient :

  • Toute entreprise peut faire appel à la société Élise pour la collecte de ses déchets
  • La société Élise s’engage socialement en insérant des personnes en situation de handicap
  • Le papier couleur n’est pas recyclable, il faut donc privilégier l’impression en noir et blanc
  • Les gobelets en carton avec une pellicule plastique et les couverts en bois finissent incinérés

On est ravis de vous avoir présenté cet expert multi déchet que l’on a adoré découvrir.

Vous connaissiez la société Élise ?

On se dit à jeudi prochain,

Bonne semaine à tous, sauf au papier couleur qui nous ment depuis des années !

Reus’eat

Catégories
L'actu Reus'eat

Réduire ses déchets en un claquement de doigts

Temps de lecture : 4 min

Réduire ses déchets en un claquement de doigts

Les déchets, tout le monde en parle et pourtant on a l’impression que rien ne change…

En terme de chiffres, un français produit 5,1 tonnes de déchets par an (chiffres de l’année 2018 selon Eurostat).

Un déchet est un objet ou une substance dont le détenteur se défait ou a l’intention de se défaire selon l’INSEE. Plus simplement c’est quelque chose que l’on va jeter, se débarrasser. Jeter c’est normal, mais entre les ordures ménagères, les conteneurs de tri et les déchèteries, les débris s’accumulent. Rien d’étonnant dans ce contexte où l’on souhaite toujours plus et plus vite.

En tant que consommateur, il est important d’adopter les bons gestes au quotidien pour veiller à la réduction de ses propres déchets. Désormais chaque effort compte !

Réduire ses déchets : Toujours la même musique 🎻

On le sait… les posts, articles, podcasts qui nous expliquent comment réduire nos déchets ne manquent pas, et c’est toujours un peu la même chose. 

Alors avec la team, on s’est dit que l’on allait innover un peu (on s’y connaît bien dans ce domaine). Reus’eat vous donne des conseils pour consommer autrement à la fois chez vous, sur votre lieu de travail et lorsque vous faites vos courses.

Sans pression à la maison 🍺

Sans pression, c’est le mot d’ordre de cet article ! Ce que l’on veut, c’est vous aider dans votre démarche zéro déchet (ou presque) sans se mettre la rate au court-bouillon.

  • Classique mais efficace : coller un stop pub sur votre boîte aux lettres.
  • Pour les adeptes du ménage, et si vous passiez au vinaigre blanc ? En plus d’être efficace, il est moins cher et moins polluant que les produits nettoyants des grandes marques (on ne vise personne). Une petite cuillère de bicarbonate de soude avec un peu de vinaigre blanc : ça désinfecte, nettoie, fait briller et élimine même les bouchons dans les canalisations, sans impact négatif sur la planète. Qui dit mieux ? Eva, notre assistante communication n’utilise que ça depuis 2 ans. 

Petit tips supplémentaire : laver vos sols en rajoutant deux trois gouttes d’huile essentielle pour parfumer votre eau.

  • Vous êtes adeptes du café ? Et si vous investissiez dans des capsules à café rechargeables ? Vous êtes plus thé ? Pas de problème ! Privilégier le thé en vrac et les boules à thé.
  • Les réunions tupperwares ont pour bercé notre enfance, mais avec l’apparition du plastique, pas étonnant qu’elles aient disparues. Si vous avez besoin de conserver vos plats, privilégiez les contenants en verre plutôt que ceux en plastique. C’est plus durable et meilleur pour la santé. Et les contenants permettent d’éviter l’utilisation de film plastique.
  • Utiliser du charbon filtrant pour votre eau du robinet plutôt que d’acheter des bouteilles en plastique ou des carafes filtrantes.

Encore du boulot au bureau avec les déchets 🤓

On consacre 80 000 heures à travailler dans notre vie, il est temps de prêter attention à notre consommation de déchets sur notre lieu de travail.

  • Pour commencer, utiliser des mugs plutôt que des gobelets cartonnés, qui ne sont pas recyclables. Faites-vous plaisir avec des tasses personnalisées, à votre nom, avec une photo de votre chien ou à l’effigie de votre dernière destination de vacances !
  • Les fontaines à eau et les gourdes (en verre de préférence) sont aussi un bon moyen de lutter contre la surconsommation de plastique.
  • S’il y a bien quelque chose qui nous énerve le lundi matin, c’est la queue à l’imprimante, alors quand on voit un collègue jeter une feuille parce qu’il l’a imprimée dans le mauvais sens, c’est trop. Penser à un bac pour récupérer les feuilles non utilisées et les transformer en brouillon.
  • Pour ce qui est du tri, on peut faire confiance à la société Élise, expert des déchets de bureau, qui les collecte et les recycle ensuite dans des filières adaptées. Renseigner vous pour le mettre en place sur votre lieu de travail. On vous en parle bientôt dans un prochain article !
  • Penser à acheter des carnets, à la place des post-it qui ne sont pas recyclables à cause de la colle, ou des feuilles volantes. Une bonne alternative que l’on vous fait découvrir : la start-up néerlandaise Moyu, qui propose des carnets effaçables en papier de pierre.

Plus chouettes les emplettes sans déchets 🛍️

Il y a beaucoup d’astuces simples et efficaces à mettre en place.

  • Qui a besoin d’un sac en plastique pour transporter une grappe de banane ? Ou un concombre ? Adopter un nouveau geste : peser les normalement et coller l’étiquette, soit directement sur la peau de la banane (par exemple), soit sur une feuille.
  • Privilégier les fruits et légumes non emballés, plutôt que ceux en barquette.
  • Entre un paquet de pâtes en sachet plastique et en carton, orienter vous vers le deuxième. Dès que vous en avez l’occasion tourner vous vers le carton. La consommation en vrac est encore mieux, si vous pouvez le faire. Évitez les lots, car bien souvent la quantité d’emballage est plus importante.
  • Les tickets de caisse prennent de la place et finissent souvent à la poubelle. A la caisse, préciser que vous n’avez pas besoin de reçu ou demander à le recevoir par sms ou mail.
  • Privilégier les recharges pour vos produits ménagers (savon, gel douche, liquide vaisselle), remplissez vos contenants au lieu d’en acheter des nouveaux, qui finissent à la poubelle.
  • Toujours avoir sur soi un sac réutilisable pour éviter d’utiliser ou d’acheter des sacs plastiques.

Ce que l’on retient pour réduire ses déchets (nos conseils préférés) 💖

  • Les tupperwares en verre pour vos déjeuners
  • Les mugs et les gourdes au travail
  • Les carnets réutilisables et/ou effaçables pour tous les jours
  • Demander à recevoir votre ticket de caisse par sms ou préciser que vous n’en voulez pas

Voici les principaux conseils qui nous viennent en tête pour réduire vos déchets. Vous avez déjà mis en place certaines de ces astuces ? Partager nous vos conseils en commentaire !

N’oubliez pas que le zéro déchet n’est pas une tendance mais plutôt une logique de déconsommation.

On se donne rendez-vous jeudi prochain pour un nouvel article.

Bonne semaine à tous, sauf aux post-it qui ne collent pas !

 

Reus’eat

Catégories
L'actu Reus'eat

Zoom sur le 7ème continent

Temps de lecture : 3 minutes

Zoom sur le 7ème continent

Au collège, on apprend en géographie qu’il y a 6 continents sur Terre. Néanmoins, il semblerait qu’un 7ème complètement inhabité soit à rajouter dans nos cahiers d’école.

Le terme “continent“ est un peu trompeur puisque ce 7ème continent est une zone d’accumulation de déchets dans les océans. Il occuperait 3,4 millions de km² dans l’Océan Pacifique, est composé à 90% de plastique et fait 6 fois la taille de la France. Il a été découvert dans le Pacifique Nord en 1997 par l’océanographe américain Charles Moore.

⛵ Pollution à l’horizon

Septième ? Oui, mais il existe aujourd’hui 4 zones de pollution similaires sur le globe : le milieu de l’Atlantique Nord et Sud, le Pacifique Sud et l’Océan Indien. Ces zones sont appelées des gyres océaniques. Elles sont formées en raison de zones de hautes pressions avec de faibles courants.

La plus grande zone est aussi appelé Great Pacific Garbage Patch, reste celle du le Pacifique Nord entre la Californie et le Japon. On retrouve aussi ces soupes de déchets dans l’Atlantique et l’océan Indien.

A force de croiser plus de déchets que de poissons, les navigateurs et marins appellent désormais ça des OFNI : objets flottants non identifiés.

 

🤢 Des déchets divers et variés

Mais alors de quoi sont composés ces continents de déchets ?

Il faut savoir que certains bateaux perdent environ 1500 conteneurs disparaissent en mer chaque année. Le skipper Tanguy de Lamotte a même raconté qu’un jour il avait croisé un frigo au beau milieu de l’océan. Mais malheureusement le pire ce ne sont pas les gros objets (macrodéchets) mais plutôt les micro-déchets. On les appelle aussi les paillettes car elles font moins de 5mm. Le plastique qu’on retrouve à la surface est souvent du polyéthylène, on retrouve également du polypropylène. Le polyéthylène est beaucoup utilisé dans le secteur de l’emballage : flacons, sachets, sacs poubelles…

Avec le temps, le rayonnement du soleil et les frottements liés aux vagues, tous ces objets de tailles diverses se fragmentent et pour finir sous la forme de paillettes. Et malheureusement on n’a pas vraiment de paillettes dans les yeux quand on voit ça.

La vraie problématique autour de ces micro-plastiques dans les océans, au delà de la pollution et des risques pour les marins, est que les animaux les confondent avec le plancton et les ingèrent. Une fois dans leurs organismes, ces paillettes de plastique obstruent leurs systèmes digestifs entraînant la mort de ces animaux marins ; ou alors se retrouvent dans nos assiettes.

Mais qu’attendons nous pour changer les choses ?

💡 Des entreprises à impact ?

Malgré un intérêt croissant pour ce sujet, l’impact sur les écosystèmes marins reste très peu étudié.

Chez Reus’eat, notre priorité est de proposer une solution durable et vertueuse qui ait le minimum d’impact sur notre santé et notre environnement. Nos couverts ont été pensés et créés de A à Z, pendant plus de deux ans, pour être biodégradables en mer. Les couverts Reus’eat sont 100% naturels, c’est-à-dire qu’ils ne contiennent aucune matière transformée chimiquement : aucune trace de plastique d’origine pétrolière ou végétale.

Des organismes et entreprises sont engagés pour lutter contre la pollution du plastique. Vous avez peut-être déjà entendu parler de Ocean Cleanup, une ONG basée aux Pays-Bas qui grâce à des filets, ramasse les déchets flottants sur les mers et océans. Les déchets récoltés sont ensuite ramenés sur terre pour être triés.

Autre innovation, la startup française IADYS, a mis au point un petit robot nettoyeur autonome le Jellyfishbot : qui récupère les hydrocarbure et déchets dans les ports. Sa batterie permet une autonomie de 6 à 8 heures non stop. Les résultats sont plutôt impressionnants !

Des innovations et projets pour préserver notre environnement voient le jour, n’oubliez pas qu’ensemble on peut changer les choses !

🤔 Ce que l'on retient :

  • On dénombre aujourd’hui 5 zones où les déchets s’entassent
  • On préfère voir des OVNI que des OFNI
  • Les pires déchets (microplastiques) sont ceux qu’on ne voit pas.
  • Des innovations voient le jour pour récupérer ces soupes de déchets

On espère que cet article vous aura appris des choses, n’hésitez pas à nous dire lesquelles en commentaire

On se dit à jeudi prochain pour un autre sujet

Bonne semaine à tous sauf aux OFNI

Reus’eat

Source :  documentaire Le 7ème continent par Initiatives.fr

Catégories
L'actu Reus'eat

Zoom sur la loi anti-gaspillage

Temps de lecture : 5 minutes

Zoom sur la loi anti-gaspillage

Face à la production et l’utilisation à outrance de déchets dans notre quotidien, le gouvernement français à réagi en prenant une série de mesure pour réduire drastiquement les quantités afin de transformer en profondeur notre système. Ces mesures sont réunies sous la “loi anti-gaspillage pour une économie circulaire”. On l’a analysé pour vous et sélectionné quelques points importants, voici ce qu’il y a à retenir.

Mise en place en 2020, l’objectif de cette loi anti-gaspillage est de mettre fin aux emballages plastiques à usage unique sur le marché et d’autres pratiques nocives d’ici à 2040

20 ans sont nécessaires ? C’est vrai que ça semble beaucoup mais il faut du temps pour que les industriels s’adaptent et que nos habitudes changent, on procède donc par palier.

La règle des 3R

Afin de mener à bien ce plan, le texte se base sur la règle des 3R : Réduction, Réemploi et Recyclage. Sous forme de période de 5 ans, le texte fixe des missions réalistes et des solutions cohérentes pour réduire, réutiliser et recycler le plastique.

Actuellement dans la première phase du programme “3R”, on retrouve 3 grands objectifs pour la période 2021-2025 :

 

  • 20% de réduction des emballages plastiques à usage unique d’ici fin 2025, dont au minimum la moitié obtenue par recours au réemploi et à la réutilisation ;
  • Tendre vers une réduction de 100% des emballages en plastique à usage unique « inutiles », tels que les blisters plastiques autour des piles et des ampoules, d’ici fin 2025 ;
  • Tendre vers 100% de recyclage des emballages en plastique à usage unique d’ici le 1er janvier 2025, pour cela s’assurer que les plastiques mis sur le marché soient recyclables, ne perturbent pas les chaînes de tri ou de recyclage et ne comportent pas de substances ou éléments susceptibles de limiter l’utilisation du matériau recyclé.
loi anti-plastique

Mais concrètement ?

Certaines mesures ont déjà eu un impact dans votre vie quotidienne. Vous avez notamment vu disparaître ou changer certains de vos produits : coton-tiges, pailles, couverts jetables, couvercles de gobelets, boîtes en polystyrène expansé… 

Vous ne l’avez peut-être pas forcément constaté mais d’autres mesures ont aussi vu le jour comme l’obligation pour les établissements recevant du public d’être équipés d’au moins une fontaine à eau, l’interdiction de proposer gratuitement aux enfants des jouets en plastique dans le cadre des menus de restauration ou encore des bacs de tri installés après les caisses de nos supermarchés.

Stop au gaspillage allimentaire

Ce programme lutte également contre le gaspillage alimentaire et travaille sur le réemploi solidaire. Le Ministère pour la Transition écologique, nous indique que chaque année 630 millions d’euros de produits sont détruits, soit l’équivalent d’un peu plus de 7 fois la somme perçue pour le Téléthon en 2018. L’élimination, c’est à dire l’incinération ou la mise en décharge de produits non alimentaires sera interdite. Cela concerne les produits d’hygiène quotidienne, des vêtements, des produits électroniques, des chaussures, des livres…

 

Concernant les denrées alimentaires, la loi anti-gaspillage vient compléter celle émise en 2016 en durcissant les amendes pour les moyennes et grandes surfaces qui détruiraient volontairement leurs produits en fin de vie. Le plan souhaite punir les acteurs récalcitrants mais également faire changer en profondeur les mentalités et comportements.

Agir contre l’obsolescence programmée

L’Etat souhaite familiariser avec la réparabilité et la durabilité des équipements électroniques et électriques. Cette information sensibilise les utilisateurs à se tourner vers des appareils dont la durée de vie est plus longue et incite à se tourner vers la réparation en cas de panne. Pour cela des indices de réparabilité sur 10 seront apposés sur plusieurs catégories de produits. Les nommés sont : machines à laver à hublot, smartphones, tondeuses à gazon électriques, téléviseurs et ordinateurs portables.

Objectif : lutter contre l’obsolescence (programmée ou non) et éviter le gaspillage des ressources.

Et si c’était la clé de tout ? La règle pollueurs-payeurs s’étend. Les producteurs, importateurs et distributeurs doivent financer la fin de vie des produits. 11 nouvelles filières sont concernées : tabac, jouets, articles de sport et de loisirs, articles de bricolage, l’univers automobile y compris les pneus…

“Dans leurs cahiers des charges, les éco-organismes devront atteindre des objectifs chiffrés en matière de réemploi, de réparation, et surtout d’éco-conception.” selon le Ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires.

Et enfin mieux produire !

Et si c’était la clé de tout ? La règle pollueurs-payeurs s’étend. Les producteurs, importateurs et distributeurs doivent financer la fin de vie des produits. 11 nouvelles filières sont concernées : tabac, jouets, articles de sport et de loisirs, articles de bricolage, l’univers automobile y compris les pneus…

 

“Dans leurs cahiers des charges, les éco-organismes devront atteindre des objectifs chiffrés en matière de réemploi, de réparation, et surtout d’éco-conception.” selon le Ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires.

  • Des fontaines à eau dans les batiments accueillant du public (vive les gourdes)
  • Moins de plastiques
  • Sévir contre les professionnels qui jettent des denrées alimentaires ou encore utilisables
  • Des appareils reconditionnés dans nos institutions (on vous parle Backmarket !)
  • Un logo unique de tri
  • L’indice de réparabilité popularisé
  • Plus de pollueurs-payeurs
Voilà donc les principaux éléments de la première phase du programme pour la période actuelle. On espère que cet article vous éclaire un peu sur les différents points de la loi anti-gaspillage. Que pensez-vous de cette démarche de l’État ? Pour vous cela est-il suffisant ?

On se dit à jeudi prochain,

Bonne semaine à tous sauf aux boîtes en polystyrène expansé.

Reus’eat.

source : Ministère de la Transition écologique et de la Cohésion sociale https://www.ecologie.gouv.fr