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Zoom sur le 7ème continent
Au collège, on apprend en géographie qu’il y a 6 continents sur Terre. Néanmoins, il semblerait qu’un 7ème complètement inhabité soit à rajouter dans nos cahiers d’école.
Le terme “continent“ est un peu trompeur puisque ce 7ème continent est une zone d’accumulation de déchets dans les océans. Il occuperait 3,4 millions de km² dans l’Océan Pacifique, est composé à 90% de plastique et fait 6 fois la taille de la France. Il a été découvert dans le Pacifique Nord en 1997 par l’océanographe américain Charles Moore.
⛵ Pollution à l’horizon
Septième ? Oui, mais il existe aujourd’hui 4 zones de pollution similaires sur le globe : le milieu de l’Atlantique Nord et Sud, le Pacifique Sud et l’Océan Indien. Ces zones sont appelées des gyres océaniques. Elles sont formées en raison de zones de hautes pressions avec de faibles courants.
La plus grande zone est aussi appelé Great Pacific Garbage Patch, reste celle du le Pacifique Nord entre la Californie et le Japon. On retrouve aussi ces soupes de déchets dans l’Atlantique et l’océan Indien.
A force de croiser plus de déchets que de poissons, les navigateurs et marins appellent désormais ça des OFNI : objets flottants non identifiés.
🤢 Des déchets divers et variés
Mais alors de quoi sont composés ces continents de déchets ?
Il faut savoir que certains bateaux perdent environ 1500 conteneurs disparaissent en mer chaque année. Le skipper Tanguy de Lamotte a même raconté qu’un jour il avait croisé un frigo au beau milieu de l’océan. Mais malheureusement le pire ce ne sont pas les gros objets (macrodéchets) mais plutôt les micro-déchets. On les appelle aussi les paillettes car elles font moins de 5mm. Le plastique qu’on retrouve à la surface est souvent du polyéthylène, on retrouve également du polypropylène. Le polyéthylène est beaucoup utilisé dans le secteur de l’emballage : flacons, sachets, sacs poubelles…
Avec le temps, le rayonnement du soleil et les frottements liés aux vagues, tous ces objets de tailles diverses se fragmentent et pour finir sous la forme de paillettes. Et malheureusement on n’a pas vraiment de paillettes dans les yeux quand on voit ça.
La vraie problématique autour de ces micro-plastiques dans les océans, au delà de la pollution et des risques pour les marins, est que les animaux les confondent avec le plancton et les ingèrent. Une fois dans leurs organismes, ces paillettes de plastique obstruent leurs systèmes digestifs entraînant la mort de ces animaux marins ; ou alors se retrouvent dans nos assiettes.
Mais qu’attendons nous pour changer les choses ?
💡 Des entreprises à impact ?
Malgré un intérêt croissant pour ce sujet, l’impact sur les écosystèmes marins reste très peu étudié.
Chez Reus’eat, notre priorité est de proposer une solution durable et vertueuse qui ait le minimum d’impact sur notre santé et notre environnement. Nos couverts ont été pensés et créés de A à Z, pendant plus de deux ans, pour être biodégradables en mer. Les couverts Reus’eat sont 100% naturels, c’est-à-dire qu’ils ne contiennent aucune matière transformée chimiquement : aucune trace de plastique d’origine pétrolière ou végétale.
Des organismes et entreprises sont engagés pour lutter contre la pollution du plastique. Vous avez peut-être déjà entendu parler de Ocean Cleanup, une ONG basée aux Pays-Bas qui grâce à des filets, ramasse les déchets flottants sur les mers et océans. Les déchets récoltés sont ensuite ramenés sur terre pour être triés.
Autre innovation, la startup française IADYS, a mis au point un petit robot nettoyeur autonome le Jellyfishbot : qui récupère les hydrocarbure et déchets dans les ports. Sa batterie permet une autonomie de 6 à 8 heures non stop. Les résultats sont plutôt impressionnants !
Des innovations et projets pour préserver notre environnement voient le jour, n’oubliez pas qu’ensemble on peut changer les choses !
🤔 Ce que l'on retient :
- On dénombre aujourd’hui 5 zones où les déchets s’entassent
- On préfère voir des OVNI que des OFNI
- Les pires déchets (microplastiques) sont ceux qu’on ne voit pas.
- Des innovations voient le jour pour récupérer ces soupes de déchets
On espère que cet article vous aura appris des choses, n’hésitez pas à nous dire lesquelles en commentaire !
On se dit à jeudi prochain pour un autre sujet
Bonne semaine à tous sauf aux OFNI
Source : documentaire Le 7ème continent par Initiatives.fr