Les couverts à partir de drêche de bière, ça ne s’invente pas comme ça ! L’histoire a commencé à la cafétéria de l’emlyon, là où Marie Nagy et Armand Ferro se sont rencontrés. Tous les midis, on leur donnait des couverts en plastique, que ce soit pour consommer sur place ou à emporter. Ils voyaient les poubelles du campus remplies de déchets plastiques, il fallait trouver une solution ! Après de nombreuses recherches, ils ont trouvé que seule 1% de la vaisselle jetable est recyclée en France. Les 99% restants, qui échappent aux filières de collecte et de recyclage, sont incinérés, enfouis sous terre ou se retrouvent dans les océans. Chaque année, c’est l’équivalent de 10 millions de tonnes de plastique qui finissent dans les océans.
Depuis le 1er janvier 2021, le gouvernement a fait voter l’interdiction des couverts en plastique, pailles et autres bâtonnets mélangeurs en France. Les professionnels de la restauration n’avaient pas d’autres alternatives possibles que les couverts en bois. Continuant leur cheminant de pensée, Armand et Marie se sont penchés sur la revalorisation de co-produits de l’industrie agroalimentaire. C’est en échangeant plusieurs idées, qu’ils pensent à la drêche de bière qu’ils connaissent tous les deux. Marie fabriquait de la bière dans son association Polybière en Ecole d’Ingénieur ! Armand a fait ses études à Lille (la ville de la bière !) et avait déjà réalisé ses propres bières.
La drêche, c’est le résidu céréalier restant lors du processus de fabrication de la bière. La drêche peut être récupérée par les agriculteurs pour nourrir leur bétail mais, pour les brasseries situées en zone urbaine, ils ne peuvent pas toujours venir la récupérer. De plus en plus de micro-brasseries se développent et les filières de revalorisation sont coûteuses et peu propices aux villes. Elles doivent généralement faire appel à des organismes extérieurs pour s’en débarrasser. Nous travaillons avec une société spécialisée dans la récolte et la transformation des drêches. Cette société est en partenariat avec des microbrasseries du bassin lyonnais pour donner une seconde vie à leur co-produit tout en privilégiant les circuits courts.
Pour 1000 litres de bière produites, c’est l’équivalent de 300 kilos de drêches humides générées.
Afin de revaloriser ce co-produit de la production de la bière, Armand et Marie ont développé une formule unique en France et en Europe.
Cette nouvelle solution protège l’environnement contre les effets dévastateurs de la vaisselle en plastique à usage unique et ainsi, la santé du consommateur.
Grand amateur de bière, réfléchi et posé, Armand a commencé son expérience dans une start-up vietnamienne. Et a été particulièrement marqué par l’utilisation à outrance du plastique…
« Avec Reus’eat, on contribue à la lutte contre la surconsommation de plastique en proposant une alternative innovante et respectueuse de l’environnement. »
Une vraie locomotive, rien ne l’arrête. Ayant toujours eu un pied dans le milieu des emballages alimentaires, Marie ne pense plus qu’à une chose : faire de l’économie circulaire le modèle de demain.
« Après 2 ans en grand groupe, j’ai souhaité m’investir pleinement dans lutte contre le plastique à usage unique, véritable fléau de nos mers et océans, ayant grandie au bord de la mer méditerranée. »
La communication oui, mais avec des valeurs et un impact ! Auto-entrepreneuse, étudiante en master de com et serveuse dans une brasserie artisanale le week-end, Eva est engagée et un poil hyper-active.
« Profondément sensible aux questions d’écologie et de développement durable, Reus’eat était une évidence. Les positions sociales et environnementales de Marie et Armand renforcent ma confiance en leur projet. »
Reus’eat est la première marque de couverts éphémères en drêche de bière. Après 18 mois de R&D, nous avons développé une formulation unique qui est 100% compostable domestiquement.
Reus’eat propose une solution vertueuse dans le choix des matières premières jusqu’à la fin de vie du produit pour s’inscrire parfaitement dans une dynamique d’économie circulaire.
Reus’eat préserve les emplois des injecteurs plastiques français qui possèdent le savoir-faire et les outillages. Nous réutilisons leurs machines pour faire perdurer leurs usines et leurs salariés.